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L'enferMalgré un temps très incertain, nous prenons la route vers 9 heures. La marche vers le plan de l'Au (1330) est facile, avec un chemin large et plat. Malheureusement, au début de notre longue ascension vers les fermes de Bovine(1987m), un violent orage éclate. Ayant choisi d'être optimistes et de ne pas faire demi-tour, nous marchons pendant 2 heures sous une pluie battante, les chaussures trempées et le tonnerre au dessus de nos têtes. Au cours de cette montée, nous croisons des taureaux qui, sûrement effrayés par notre accoutrement (capes de pluie dégoulinantes..), nous fixent, tête baissée ; peu téméraires, nous nous écartons largement du chemin en attendant qu'ils passent... Un refuge !Cette marche éprouvante, moralement et physiquement, s'achève lorsque nous découvrons un refuge où nous sommes chaleureusement accueillis. Parmi beaucoup d'autres randonneurs qui s'y abritent également, nous faisons sécher nos vêtements trempés et essayons de nous réchauffer en dégustant boissons chaudes et chocolat. |
Après
une très longue hésitation, nous nous remettons en route ; certes, la pluie
tombe toujours, mais il ne nous reste qu'1h30 de marche pour atteindre l'étape
que nous nous étions fixée aujourd'hui.
ArrivéeArrivés au col de la Forclaz(1526m), le gérant de l'hôtel près duquel nous devons camper nous propose de nous abriter dans une grange. Après avoir étendu nos vêtements trempés, nous sortons pour monter la tente, sous une pluie battante... mais en un temps-record ! Seuls dans le terrain de camping aménagé, nous profitons des sanitaires... et tentons de sécher nos chaussures avec les moyens du bord. La pluie ne cesse que tard dans la soirée. |
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